Lettre ouverte du président

Publié le par le scribe


Pourquoi la FEAC-Europe

 

Parce que nous aimons

Le Maître de la Vie.

 

C’est très clair pour nous, Jésus est la Parole,

et la Parole c’est la vie.

 

 

L’essentiel des références écrites concernant Jésus provient de ces disciples, mais il existe aussi des indices extérieurs à eux ; le plus important est celui de Flavius Josèphe, qui a consacré multiples lignes à la vie de Jésus, dans son ouvrage, « Antiquités juives », rédigé vers la fin du 1er siècle ; l’historien romain Tacite aussi dans les « Annales » parle de Jésus. 

 

Jésus sait lire et écrire, mais préfère enseigner directement, déclarer avec sa bouche la vérité aux malheureux, il laisse aux autres le travail de mettre par écrit le témoignage oral de ces témoins oculaires.

 

Jésus sait que l’écriture pousse à la méditation. L’application de transcrire fidèlement les faits, pousse l’auteur à établir une relation particulièrement intime avec Lui, mais de plus éveille sa conscience face au mal.

Raconter et rapporter les paroles de Jésus, implique une grande responsabilité de l’auteur. Seulement cette intime relation avec Jésus lui assure de ne pas tomber dans un récit erroné, où trop imprégné de sa propre personnalité et de son interprétation. 

 

Contrairement à Socrate, Jésus fait de l’Amour la vertu suprême. L'Amour dont il est question n’est pas l’expression d’un manque, mais au contraire une plénitude d’être.

 

Jésus nous enseigne que le Père Eternel, aime tous les hommes d’un Amour désintéressé et inconditionnel, et transmet une nouvelle dimension à l’homme ; Il affirme que l’Amour doit s’étendre jusqu’aux ennemis, ce qui constitue un choc considérable pour son auditoire et pour l’humanité dans son ensemble jusqu’à aujourd’hui.

 

Peut être que dans ce point très précis nous trouvons les fondamentaux de Son enseignement, Jésus vient pour accomplir la loi, une fois pour toute. Il n’est pas un bâtisseur de religion, mais « le chemin, la vérité et la vie ».

 

Le dramaturge et metteur en scène, Olivier Py nous dit : Jésus n’est pas « un maître à penser », comme le sont Platon, Kant ou Heidegger.

Il ne nous propose rien de théorique mais des vérités incarnées.

Car Jésus nous apprend à vivre.

Penser avec le Christ, c’est d’abord vivre avec le Christ.

Et c’est une experience de sa propre liberté.


C’est totalement révolutionnaire.

Avant Jésus la politique et la religion étaient fondées sur le sacrificiel, donc sur la violence.

Lui incarne au contraire cette espèce de calme dans un monde de folie, de communion avec la totalité.

Il est toujours du côté des exclus, des prostituées, comme de la femme adultère, des émigrés, de ceux que la société condamne ou rejette.

Si bien que le Christ est là quand nous voyons des hommes parqués à Sangatte, des sans papiers, des gens dormir dans la rue ou des marginaux méprisés.

Ce souci de la victime, de celui qui souffre, cette volonté d’en finir avec la violence héritée, c’est cela qui crée l’Histoire.

Quand l’histoire piétine, c’est que l’histoire se répète et que les hommes ne savent pas ce qu’ils font.

«  Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » est une des paroles majeures de Christ sur la croix.

Or Jésus nous éclaire sur ce que nous faisons quand nous sommes violents.

 

Connaître Christ, c’est apprendre que nous ne sommes pas coupables de cette violence dont nous héritons, mais que nous pouvons y mettre fin.

Là réside notre liberté.

 

Pour Sodome le grave reproche que Dieu leur adressa fut :

 

Voici quelles furent leurs fautes : elles ont vécu dans l’orgueil, le rassasiement et une tranquille insouciance ; elles n’ont pas secouru les pauvres et les défavorisés.

                                                    

                                                      Ezéchiel 16 : 49

 

 Nous ne pouvons pas continuer ainsi. Le temps est venu de nous rendre utiles,de mettre fin à notre état de servitude au monde et de montrer avec détermination notre engagement pour le changement.

Avoir le souci du détail, pour faire du bien à notre prochain sans aucun prosélytisme ; pouvoir offrir un espoir d’amour donc de vraie vie.

 

 

Suivant l’enseignement des écritures ; nous lisons à la fin du livre des Proverbes :

 

Mais toi, tu dois parler pour défendre ceux qui n’ont pas la parole et pour prendre le parti des laissés pour compte. Parle en leur faveur : gouverne avec justice, défends la cause des pauvres et des malheureux.

 

                                                       Proverbes 31 : 8,9   

 

Les dérives des Eglises, nous en fait oublier que le message du Christ avait placé l’Amour et la fraternité au-dessus de tout.

 

Que le discours humanitaire occidentale est d’ailleurs largement un message chrétien laïcisé !

 

Il me semble grand temps que nous puissions travailler tous ensemble, pour une meilleure organisation de nos différentes actions.


Ensemble nous pourrions enfin retrouver un espoir dans nos efforts pour une action conquérante, pas d’un point de vue belliqueux, mais d’Amour.

Pas de nouvelle stratégie politique, de nouveau dogme, mais un véritable engagement dans l’action.

 

Avoir une Vision, une Mission, un But.

 

Courage, le temps de la moisson est proche.

 

 

 

Votre co-serviteur en Christ

Marc Gasbarrone - Deflaux

 

 

Publié dans FRANCAIS

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<br /> Amen et soyez benis<br /> <br /> <br />
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